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Le groupement d'études des mammifères de Lorraine a demandé la suspension de l'exécution de l'arrêté du préfet des Vosges du 2 août 2017, qui autorise des tirs de défense renforcée sur le loup qui s'attaque à l'élevage ovin de M. X sur le territoire des communes de Aouze, Aroffe, Attigneville, Pleuvezein, Rainville et Soncourt.
Par une ordonnance du 12 octobre 2017, le juge des référés a rejeté cette demande au motif que la condition d'urgence n'était pas remplie, compte tenu des intérêts en présence.
En effet, la protection du loup, espèce protégée, doit être mise en balance avec les dommages importants causés à l'exploitation de M. X qui a subi quatre attaques en deux ans, occasionnant la mort de vingt-cinq animaux. Ces attaques récurrentes perturbent l'activité de cet éleveur et menacent la pérennité de la filière ovine dans ce secteur.