Le tribunal administratif a ouvert les portes de la salle d'audience aux auteurs et au public
Battle, roman policier et poésie au programme.
Les 7, 8 et 9 septembre derniers, s’est déroulée Place de la Carrière à Nancy la quarantième édition du « Livre sur la Place », premier salon littéraire national de la rentrée, cette année présidée par les dix académiciens Goncourt, et réunissant plus de 600 auteurs.
Le Tribunal administratif, situé au cœur de l’évènement, a ouvert pour la première fois les portes de sa salle d’audience aux écrivains et aux maisons d’édition. Auteurs et public ont ainsi pu découvrir ce bâtiment du XVIIIème siècle, récemment rénové, qui abrite la juridiction. Tous ont apprécié l’écrin offert pour ces rencontres littéraires, dont certaines furent inspirées par le caractère solennel des lieux.
Pendant ces trois journées, ce sont ainsi 500 personnes, dont une centaine de collégiens, qui ont profité d’une programmation variée au Tribunal :
La première journée fut consacrée à la "battle de Stan", joutes oratoires créées par Daniel Picouly qui présidait un jury composé notamment de Mme la Rectrice et de Mme la Présidente du tribunal, devant lequel se sont affrontés les collégiens de quatre établissements scolaires de la métropole nancéenne autour de trois épreuves : le gueuloir, le présentoir et le bafouilloir.
Le deuxième jour, trois tables rondes étaient dédiées au roman policier. Les auteurs, Jérémy Fel, Karine Giebel, Frédéric Paulin, Jacques Ravenne, Romain Slocombe, François-Xavier Dillard et Maud Tabachnik ont évoqué leur œuvre, leurs sources d’inspiration et leur vision du monde actuel. Tous ont souligné la résonance particulière de leurs propos dans un tel lieu….
Plus intime fut la troisième journée placée sous le signe de la poésie. Devant un public passionné, les éditions Bruno Doucey et Faï Fioc ont exposé leurs choix éditoriaux et le rôle de la poésie dans le monde contemporain. Des rencontres privilégiées, ponctuées de lectures poétiques.
De belles rencontres entre public et écrivains, dans une salle d’audience ouverte à tous les mots…..