Le tribunal accueille l'édition 2023 du "Livre sur la place"

Événement
Passer la navigation de l'article pour arriver après Passer la navigation de l'article pour arriver avant
Passer le partage de l'article pour arriver après
Passer le partage de l'article pour arriver avant

Cette année encore, le tribunal administratif de Nancy a accueilli dans sa grande salle d’audience, les 8, 9 et 10 septembre, des conférences données dans le cadre de la 45ème édition du « LIVRE SUR LA PLACE ».Elle était présidée par Christiane Taubira, ancienne ministre de la justice, garde des sceaux, membre honoraire du Parlement.

Partenaire de ce salon national de la rentrée littéraire depuis 2018, le tribunal a ouvert ses portes cette année pour accueillir près de 900 personnes pour différentes rencontres avec des écrivains.

Ce fut pour commencer, vendredi après-midi, un dialogue entre Fatou Diome (Le Verbe libre ou le silence) et Capucine Ruat (L'Éditeur) sur le thème « L’écriture, une affaire d’auteur ».

Samedi, se sont succédé dans la salle d’audience, dans une ambiance toujours estivale :

Livre-sur-la-place-2023-Mme-Ariane-Chemin.jpg

Ariane Chemin, venue présentée son enquête Ne réveille pas les enfants.

 

Guy Boleyma sœur et unique) a retracé les vies de Friedrich Nietzsche et de sa sœur Elisabeth Förster.

 

Livre-sur-la-place-2023-le-coeur-des-hommes.jpg

Puis, Santiago H. Amigorena (La justice des hommes), Pierric Bailly (La Foudre) et Peter Stamm (Les archives des sentiments), ont évoqué la passion amoureuse et ses tourments.

 C’est ensuite au « Vertige de la nature » que le public du LIVRE SUR LA PLACE s’est intéressé grâce à Camille de Toledo (Une histoire du vertige) et Alexandre Lacroix (Au cœur de la nature blessée).

Egalement dans le registre vertigineux, la rencontre suivante intitulée « Tous les possibles » a permis à Charly Delwart (Que ferais-je à ma place ?) et à Claire Marin (Les débuts : par où recommencer ?) de dialoguer.

 Enfin, Franck Courtès (À pied d'œuvre) et Florent Oiseau (Tout ce qui manque) ont échangé lors de la dernière conférence de la journée de samedi, « Ecrire en vain ».

Dimanche, dernier jour du LIVRE SUR LA PLACE, le programme ne fut pas moins riche :

Livre-sur-la-place-2023-l-assiette-anglaise.jpg

Il a commencé par une mise en bouche graphique avec « L’assiette anglaise », partagée par Posy Simmonds (Cassandra Darke) et Steven Appleby (Dragman).

 

Wilfried N’Sondé (La reine aux yeux de lune) a ensuite évoqué le royaume du Kongo déchiré par les conflits.

 Changement de continent avec une rencontre sur le thème de « L’âme russe » au cours de laquelle Gouzel Lakhina (Convoi pour Samarcande) et Nicolas Delesalle (Valse russe) ont parcouru un siècle d’histoire.

 Histoire tragique également que celle de la Roumanie évoquée lors de la conférence « In memoriam » par Lionel Duroy (Mes pas dans leurs ombres).

 La dernière rencontre accueillie par le tribunal administratif à l’occasion de cette 45ème édition du LIVRE SUR LA PLACE était intitulée « De Hitler à Salman Rushdie : traduire est politique ». Elle a offert au public un dialogue nourri entre Olivier Mannoni (Traduire Hitler), Gérard Meudal (traducteur de Salman Rushdie) et Lucie Taïeb (traductrice).

 Merci à toutes celles et tous ceux qui ont permis que cet évènement, qui favorise la place de la juridiction dans la cité, puisse se dérouler parfaitement. A l’année prochaine !