Le tribunal accueille l'édition 2025 du « Livre sur la place »

Vie du tribunal
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Le tribunal administratif de Nancy a accueilli dans sa grande salle d’audience, les 12, 13 et 14 septembre, des conférences données dans le cadre de la 47ème édition du « Livre sur la Place », présidée par Guillaume Gallienne.

Partenaire du « Livre sur la Place » depuis 2018, le tribunal a ouvert ses portes pour accueillir près de 900 personnes tout au long du week-end.

La première conférence tenue au tribunal, vendredi après-midi, était intitulée « Les murs porteurs ». Ces récits de vie, de destins, nous ont mené de la Corrèze (Franck Bouysse, Entre toutes) au Sénégal (Fatou Diome, Aucune nuit ne sera noire), en passant par Paris (Thibault Daelman, L'entroubli).

Samedi, cinq conférences se sont succédées dans la salle d’audience du tribunal. Ce sont tout d’abord les violences faites aux femmes qui ont mis en présence Nathacha Appanah (La nuit au cœur) et Donatella Di Pietrantonio (L'âge fragile) pour sonder l’insupportable qui pèse sur des générations de femmes. En début d’après-midi, Gabriela Cabezón Cámara (Les griffes de la forêt) a raconté l’histoire d’Antonio de Erauso, la « nonne-soldat ». Un livre sur l’identité de genre, mais aussi une ode à la forêt. Histoires de femmes également avec la conférence intitulée « Influencées » au cours de laquelle Ilaria Gaspari (Une rumeur dans le vent) et Karine Silla (Vingt ans) ont parlé de leurs romans qui questionnent l’emprise, les trahisons, les conventions et la réputation. Andrew O’Hagan (Caledonian Road) a présenté son nouveau roman, dans lequel il dépeint la société anglaise, décortiquant toutes les facettes du pouvoir et de l’argent. Enfin, pour clore cette journée du samedi, place aux « femmes battantes », avec Alessandro Barbaglia (L'invention d'Eva), faisant le portrait d’Hedy Lamarr, Marie Charrel (Nous sommes faits d'orages), composant une fresque romanesque autour d'héroïnes éprises de liberté, et Adélaïde de Clermont-Tonnerre (Je voulais vivre), rendant justice à Milady.                                        

Les deux premières conférences de dimanche nous ont plongé dans l’histoire. Avec « Quand le passé nous hante », Kaouther Adimi (La joie ennemie) et Claire Messud (L'étrange tumulte de nos vies) ont questionné le passé, la transmission et la force de l’écriture autour de l’Algérie. Histoires familiales ensuite, avec « Transmission ratées », à laquelle participaient Manon Fargetton (Ce que prend la mer), Ramsès Kefi (Quatre jours sans ma mère) et Matthieu Niango (Le fardeau). Des histoires sur les silences et les secrets dans les familles et la quête pour comprendre et s’autoriser à vivre. Pour sa dernière conférence de la 47ème édition du « Livre sur la Place », le tribunal a accueilli Louise Rose (Les projectiles) et Lydie Salvayre (Autoportrait à l'encre noire) sur le thème « Ecrire étire le monde ».

Merci à toutes celles et tous ceux qui ont permis que cet événement puisse se dérouler parfaitement. A l’année prochaine !